vendredi 30 mars 2012

Des évènements au 4 coins de la France !

Débat contradictoire dans le Gers à Saint Germé le 23 mars

Pendant toute la durée de la "Semaine", ce centre d'action social à Chateaubriant a disposé un panneau d'information sur les espaces verts afin de communiquer sur les pesticides et valoriser leur démarche de réduction des pesticides.

Du côté de Draguignan...
François Veillerette dédicace son livre "Pesticides, révélations sur un scandale français"



Distribution d'autocollants à mettre sur sa boîte aux lettres.
Pour plus d'informations : http://www.hsen.org/

Distribution de documents d'information à la Roche Sur Yon

Rencontre autour de la permaculture à Lille, le 21 mars

Stand d'information sur le marché bio à Villeneuve-sur-Lot, le 28 mars

La journée pour échanger ... et changer ! en Gironde le 25 mars


Voici un bel exemple d’évènement qui s’est tenu toute une journée en Gironde et qui s’adresse à tous les publics : la journée pour échanger … et changer !
Stands d'informations, conférences, ateliers, table ronde, marché bio, restauration...
Evènement organisé par l'Association Alternatives Pesticides 33 (alternatives.pesticides33@gmail.com)





La biodiversité se porterait mieux sans pesticides

Voici le communiqué de presse de la LPO en date du jeudi 22 mars 2012


A l’occasion de la « Semaine Sans Pesticide » organisée par Générations Futures, la LPO rend public son « Manifeste pour une agriculture respectueuse de la nature et des hommes ».

La LPO est née il y a tout juste 100 ans pour lutter contre les massacres des macareux moines sur les 7 Iles. Depuis lors, les oiseaux ont eu à subir d’autres crises écologiques ; par exemple celle de la dégradation de leurs habitats, en particulier, la destruction massive du maillage bocager, soit 2 millions de km de haies arrachés au cours de ces 50 dernières années.

Durant la période 1945 - 1970, l’usage des insecticides organochlorés, tel le DDT, conduit à un
effondrement de la reproduction des prédateurs, en particulier des rapaces au premier rang desquels le Faucon pèlerin. Puis, l’usage des organophosphorés, puissants toxiques du système nerveux, a généré des effets mortels sur nombre d’animaux invertébrés et vertébrés (dont les oiseaux).

A partir des années 1970, l’introduction des herbicides a un effet indirect majeur sur la biodiversité. La quasi disparition de la flore indigène fait disparaître les invertébrés inféodés à
cette flore ; les chaines alimentaires sont rompues. Pour les oiseaux dépendants des ressources en invertébrés pour leur reproduction la situation est dramatique. De même, en hiver, l’absence de plantes sauvages est synonyme d’absence de graines, nouvelle source de famine.

A partir des années 1990, la fausse bonne idée des insecticides en enrobage de semences,
donne le coup de grâce aux invertébrés, dont les abeilles, entre 10 et 33 000 fois plus sensibles
à ces poisons que les vertébrés. Les populations d’oiseaux qui en dépendent crient famine et
s’effondrent (hirondelles, traquets, alouettes…). Les oiseaux inféodés à l’agriculture intensive
ont chuté de 30% (programme STOC).

La situation est-elle inexorable ? Non, car ces dernières années, de nombreuses municipalités se sont engagées à ne plus utiliser des pesticides dans l’entretien de leurs espaces verts. De même des propriétaires de jardin comme les refuges LPO n’utilisent plus de pesticides et d’herbicides, tout comme les agriculteurs biologiques qui ont doublé leur effectif en 5 ans.

C’est dans ce contexte que la LPO inscrit son « Manifeste pour une agriculture respectueuse de la nature et des hommes » en deux versions ; le premier, tout public, le second plus technique : «Manifeste pour une agriculture respectueuse de la nature et des hommes. Analyse des pratiques et des enjeux ». Nous vous invitons à en prendre connaissance en les retrouvant sur le site www.lpo.fr

Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO

jeudi 29 mars 2012

"La mort est dans le pré", 17 avril sur France 2 (autour de 22h) : un documentaire poignant sur les victimes des pesticides

L e 17 avril sur France 2 (autour de 22h), sera diffusé un documentaire poignant sur les agriculteurs malades des pesticides.

Réalisé par Eric Guéret, ce documentaire de 52 mn montre le « piège chimique » tendu aux agriculteurs et leurs difficultés à sortir d’un système verrouillé. Les agriculteurs tombent malades, victimes des pesticides qu'ils pulvérisent depuis 50 ans.

Mais des agriculteurs prennent la parole et brisent le silence pour la première fois. Reconnaissance professionnelle de leur maladie, remise en cause des pratiques agricoles, ils nous racontent leur parcours du combattant pour qu'éclate ce scandale sanitaire.

Extraits et interview du réalisateur et de la narratrice du film :




Interview d'Eric Guéret, réalisateur du film sur le site de 20mn

Quelques images du film :




Ce documentaire a été projeté en avant-première le 23 mars à l'Hotel de ville de Paris, dans le cadre du Congrès "Pesticides et santé : quelles voies d'amélioration possibles ?".

N'hésitez pas à faire connaître la diffusion de ce film qui fera date autour de vous ! Ce documentaire est à voir absolument !

mardi 27 mars 2012

Un grand succès pour le congrès "Pesticides et Santé" dédié aux victimes des pesticides

Copyright Olivier Picard
C'était une première !

Pendant deux jours, le 23 et 24 mars, au Palais du Luxembourg à Paris, de nombreux experts et victimes des pesticides ont apporté leurs contributions pour répondre aux questions suivantes :
Quels bilans sanitaires de l’exposition aux pesticides des professionnels et de la population en générale ?
Comment aider et conseiller, juridiquement et médicalement, les victimes ou leurs proches à faire évoluer leur situation personnelle ?
Comment faire évoluer les pratiques vers des systèmes plus respectueux de la santé et l’environnement, sans mettre en péril l’équilibre économique des entreprises?

Plus de 200 personnes ont assisté à ce congrès qui se déroulait sur deux jours. Le programme est disponible ici : http://www.congrespesticides.org/.
Le dossier du participant (résumé des interventions) est disponible ici : http://www.congrespesticides.org/actes.html

Un cahier de doléances à diffuser et à faire signer !

Un cahier de doléances à été présenté lors de la conférence de presse du 23 mars. N'hésitez pas à le télécharger et à le diffuser autour de vous : http://www.generations-futures.fr/pdf/doleances_190312.pdf

Nous invitons les organisations et les personnalités (élus, scientifiques...) à le signer en se rendant sur le site : http://www.congrespesticides.org/signez.html

Objectif : recueillir un maximum de signatures afin d'encourager les candidats aux élections à se positionner sur la question.













Conférence de presse avec présentation du cahier de doléances
Copyright Olivier Picard


lundi 26 mars 2012

400 personnes en marche le 25 mars à Plomeur (Bretagne) pour une terre sans pesticides


400 personnes étaient présentes pour demander une terre sans pesticides. Malheureusement le parcours de la marche a du être dévié car les pouvoirs publics craignaient des "heurts" avec les agriculteurs ! Les marcheurs n'ont donc pas pu passer devant les Établissements Kaandorp.

À la fin de la manifestation, un sitting a été organisé avec une minute de silence en hommage à toutes les victimes des pesticides.


Article du Telegramme

Vidéo de l'évènement

mercredi 21 mars 2012

Les pesticides ont la vie dure, changeons de culture !


L'Alsace très mobilisée pour la reconquête de la qualité de l'eau !

Un programme très impressionnant en Alsace avec de très nombreuses activités, de nombreux partenaires et déjà beaucoup de personnes sensibilisées : consulter le programme complet

Premiers reportages vidéos et articles :

France 3
TV Alsace
http://www.lalsace.fr/actualite/2012/03/16/les-pesticides-dans-l-eau

mardi 20 mars 2012

Une grande mobilisation en perspective au Togo

L'association ASOL, au Togo, a formé 40 animatrices et animateurs sur les Pesticides et 7 encadreurs, lors de la Semaine pour les alternatives aux pesticides 2012.



6 caravanes de sensibilisation (marches), des causeries-débats avec les paysans, campagne de pétitions, d'affichages...

La santé au coeur de la "semaine pour les alternatives aux pesticides"

Dépêche AFP du 18 mars de Christine COURCOL (AFP)

PARIS — La santé est au coeur de la "semaine pour les alternatives aux pesticides", du 20 au 30 mars, alors que la justice vient de reconnaître la firme Monsanto responsable de l'intoxication d'un agriculteur et que le Conseil d'Etat a demandé de réexaminer la toxicité d'un désherbant.

Plus de 600 événements, 19 pays participants (Espagne, Slovénie, Sénégal, Tadjikistan...), 16 marches symboliques : cette 7e édition prend de l'ampleur, avec en point d'orgue un congrès les 23 et 24 mars au Sénat où viendront témoigner des victimes.

"Un autre modèle est possible, capable de répondre à l'enjeu alimentaire mondial", martèle Générations futures, à l'origine de cette semaine.

En Europe la France reste la reine des pesticides avec 62.000 tonnes utilisées (dont près de 50.000 tonnes de produits de synthèse), soit un tiers de la consommation européenne. Si l'on rapporte ces quantités à la surface cultivée, la France occupe encore le 4e rang.

Côté espaces verts urbains, la situation progresse "de façon positive", selon Fabienne Giboudeaux, adjointe au maire de Paris chargée des espaces verts. Une dizaine de villes ont lancé l'an dernier le label écojardin, qui signale une volonté de gestion écologique. Déjà, à Paris, 230 jardins sont labellisés.

Mais "il y a un domaine où ça évolue peu, c'est l'agriculture", déplore François Veillerette, porte-parole de Générations futures. Dans la foulée du Grenelle de l'environnement, le plan Eco-phyto visait à réduire l'usage des pesticides de 50% d'ici 2018. De fait, de 2008 à 2010, il y a eu selon lui une augmentation de 2,4%.

"Le plan est bon, mais il y a un manque de volonté politique dans son application", estime-t-il.

Fabrice Micouraud (Générations futures) note que lorsque les pesticides, comme en Limousin, sont pulvérisés par hélicoptère, les riverains des champs sont arrosés quand il y a du vent. Mais "les premières victimes des pesticides sont les agriculteurs", dit-il.

Paul François, céréalier de Bernac (Charente), avait en 2004 reçu au visage des vapeurs de Lasso en ouvrant la cuve d'un pulvérisateur. Des analyses relevaient dans son organisme des traces de monochlorobenzène, un solvant toxique. Il a dû interrompre son activité pendant près d'un an et a créé une association d'aide, Phyto-victimes.

Monsanto vient d'être reconnu "responsable" de cette intoxication, une première en France. Un autre de ses produits, le Roundup Express, est actuellement sous surveillance puisque le Conseil d'Etat vient de demander un nouvel examen de sa toxicité au ministre de l'Agriculture.

"On ne peut plus continuer comme ça", dit Paul François devant la presse.

Dans son exploitation, il n'a pas totalement renoncé aux pesticides mais désormais "la chimie vient après l'agronomie". Il alterne les cultures, s'apprête à planter plusieurs kilomètres de haies, "qui font revenir les prédateurs naturels", et "travaille beaucoup avec des matières organiques".

Et "on reprend la charrue : le labourage enfouit les mauvaises herbes, plus besoin d'herbicide".

"On a retrouvé les fondamentaux, notre vrai métier de paysan, et on a de meilleurs rendements", dit-il.

Des marches symboliques seront organisées pendant la semaine, des opérations fermes ouvertes, un troc vert, des ateliers (compostage, purin d'ortie, paillage...), des visites de ruchers, des spectacles, des conférences, des projections de films (www.semaine-sans-pesticides.fr).

Selon un récent sondage, trois Français sur quatre sont inquiets de la présence éventuelle de traces de pesticides dans les produits alimentaires.

lundi 19 mars 2012

Les week-ends du jardinage écologique chez Botanic les 24-25 mars


Botanic® renouvelle sa participation à la 7ème édition de la Semaine pour les alternatives aux Pesticides. Son objectif: informer sur les risques des pesticides de synthèse, promouvoir les alternatives et mobiliser un public de plus en plus large pour un avenir sans pesticides.


En 2006, botanic® a pris la décision de supprimer totalement les pesticides et engrais chimiques de synthèse de tous ses magasins. Encore aujourd'hui, botanic® reste la seule enseigne spécialiste du marché du jardin à proposer dans ses magasins uniquement des produits non polluants utilisables en agriculture biologique ou en faveur du jardinage écologique.

Cette démarche est soutenue par un dispositif de formation d'envergure permettant aux équipe botanic® de transmettre à leurs clients la philosophie et les pratiques du jardinage écologique. Un programme d'ateliers pédagogiques vient compléter les conseils dispensés au quotidien au Point-conseil éco-jardinier. C'est le cas lors du «Week-end du Jardinage Ecologique», organisé par tous les magasins botanic® le samedi 24 et le dimanche 25 mars prochains.

Une opération nationale en faveur du jardinage écologique

Cette animation botanic® s’inscrit dans le cadre du programme de la Semaine pour les alternatives aux Pesticides organisée par l’ACAP, l’Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides (collectif d’associations lancé en octobre 2004 à l’initiative de Générations Futures).
Cet événement informe et sensibilise tous les publics sur les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides et met en avant les alternatives aux traitements chimiques.

Pesticides ? Nos enfants n’en ont pas besoin pour bien pousser !


le Groupe Léa Nature et sa marque Jardin BiO’ lance un appel aux candidats à la présidentielle.

Dans le cadre de la 7e édition de la Semaine Européenne des Alternatives aux Pesticides qui se tient du 20 au 30 mars 2012, le Groupe Léa Nature et sa marque Jardin BiO’ lance une campagne de sensibilisation « Pesticides ? Nos enfants n’en ont pas besoin pour bien pousser ! » pour interpeller le futur Président de la République et l’opinion publique.

Un enfant est exposé aux pesticides bien en avant sa naissance. Le placenta contient en moyenne 8 substances polluantes chimiques différentes*. La présence de résidus de pesticides dans l’organisme, à tous les âges de la vie, sont des facteurs de troubles de la santé**.

En dépit des recommandations du Grenelle de l'environnement (qui prévoit de
réduire de 50% l'usage des pesticides, de retirer du marché les pesticides les
plus dangereux, d'augmenter la Surface Agricole Utile en bio), la France est
encore aujourd'hui le premier pays européen utilisateur de pesticides (selon
l’association Générations Futures).

Des chiffres éloquents : chaque année, la France utilise pas moins de 65000
tonnes dont 90% concernent l’agriculture.

*« Maternal-child exposure via the placenta to environmental chemical substances with hormonal activity », M.
Lopez Espinosa, université de Grenade, Espagne, 2007.
**92 substances actives pesticides sont classées cancérigènes possibles ou probables par l’UE ou l’Agence de Protection de l’Environnement des États-Unis (US-EPA) - IEW/MDRGF 2004
.

Ce n’est pas une fatalité, une alternative est possible qui passe par un engagement politique en faveur d’une agriculture respectueuse et d’une alimentation saine dénuée de pesticides. Les candidats à l’élection présidentielle doivent prendre en considération ce problème majeur de santé publique.

Il est urgent d’accentuer l’effort de promotion et de mise en oeuvre d’une agriculture de haute qualité environnementale en collaboration avec l’ensemble du monde agricole. Le Groupe Léa Nature et sa marque Jardin BiO’ soutiennent les changements nécessaires pour réconcilier l’homme et sa santé avec l’environnement.

Cette campagne en faveur d’une alimentation dénuée de pesticides a reçu l’appui de 4 associations environnementales : Générations Futures, APPEL de la Jeunesse, ARTAC et le CRIIGEN.

La campagne presse se déroule durant la semaine sans pesticides du 20 au 30 mars 2012.
Elle sera visible :
- le 21 mars dans Télérama,
- le 22 mars dans Le Monde avec un cahier spécial sur les pesticides, Libération et Courrier International,
- le 25 mars dans Le Journal du Dimanche,
- le 26 mars dans Le Figaro.

500 personnes pour la "marche blanche" à Allassac (Limousin) le 17 mars






Le reportage sur France 3 à 7mn 07
http://www.pluzz.fr/jt-19-20-limousin-2012-03-17-18h59.html

Ainsi que celui pour l'article dans le journal La montagne

vendredi 16 mars 2012

600 évènements programmés : une mobilisation massive

600 évènements sont d'ores et déjà programmés ! La mobilisation citoyenne est massive et ceci à tous les niveaux : citoyens-consommateurs, agriculteurs, associations, collectivités locales, entreprises (jardineries, magasins...), institutions scolaires... Cela montre bien qu'il y a de fortes attentes pour que la France, 3ème consommateur de pesticides au monde, développe enfin les alternatives aux pesticides pour préserver notre santé et notre environnement.

Si vous organisez des évènements, nous vous conseillons de communiquer auprès de la presse dès maintenant, si vous ne l'avez pas encore fait. Pour ce faire, n'hésitez pas à vous inspirer des documents de communication que nous avons réalisés pour la conférence de presse que nous avons tenue hier, jeudi 15 mars, au Jardin Naturel de Paris :
  • Dossier de presse : présentation de l'opération, des partenaires, du programme, du dossier pesticides, des alternatives...
  • Communiqué de presse en format pdf et en format word
  • Diaporama (power point) présentant le programme

Tous ces documents sont téléchargeables sur l'espace presse du site

Etaients présents à la conférence de presse :
  • François Veillerette, porte-parole de Générations Futures,
  • Paul Francois, Président de Phyto-Victimes, agriculteur qui vient de remporter la grande victoire juridique contre Monsanto
  • Fabienne Giboudeaux, adjointe au Maire de Paris, chargée des espaces verts,
  • Stéphanie PAGEOT, Secrétaire Nationale de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB)
  • Dominique SENECAL, administrateur de Biocoop
  • Christian Pacteau, référent LPO France pesticides biodiversité
  • Fabrice Micouraud, référent « particuliers victimes des pesticides » à Générations Futures
Aidez-nous à recenser vos évènements !

  • assurez-vous que votre évènement est bien inscrit sur le site www.semaine-sans-pesticides.com
  • envoyez-nous vos affiches, tracts... par mail ou par courrier
Pensez à nous envoyer photos, voire vidéos, de vos évènements

En espérant que le succès sera au rendez-vous de vos évènements,

Bien à vous,

Magali pour l'équipe d'organisation

contact@semaine-sans-pesticides.fr

Tel: 09 70 40 57 90 /01 45 79 07 59

Inscrivez vos évènements sur le site !

Pensez à inscrire vos évènements au plus vite sur www.semaine-sans-pesticides.com ! N'hésitez pas à détailler vos évènements en plusieurs inscriptions si plusieurs moments sont prévus, pour plus de clarté.

Actuellement, plus de 500 évènements sont inscrits dans 18 pays dans le monde.

Les victimes des pesticides au Salon de l'Agriculture

Le printemps arrive... et la Semaine pour les alternatives aux pesticides aussi ! Les évènements s'organisent partout en France et dans près d'une vingtaine de pays. Continuez à vous inscrire sur le site www.semaine-sans-pesticides.com !

Nous vous encourageons dès maintenant à vous organiser pour prendre des photos et si possible des petites vidéos de vos évènements et à nous les envoyer sitôt votre évènement terminé.

Nous profitons de ce message pour partager avec vous une nouvelle que vous avez peut être déjà eue par ailleurs :

Pour la première fois, des professionnels victimes des pesticides sont présents au salon de l'agriculture pour y dénoncer un scandale sanitaire (27 février).







Voici le communiqué de presse de l'association Phyto-victimes.

Mettre un terme à l’omerta. Affirmer qu’on ne s’empoisonne pas aujourd’hui avec les pesticides, c’est nier une réalité tragique et douloureuse dont les membres de notre association de professionnels , victimes d’empoisonnements chroniques ou aigus par des pesticides, sont la preuve. C’est pourquoi, ce lundi 27 février, et tout au long du Salon International de l’Agriculture, nous – agriculteurs, veuves d’agriculteurs, salariés agricoles, salariés de l’agroalimentaires, dockers – prouverons que malheureusement on « s’empoisonne encore avec les pesticides » et ferons entendre notre voix à cette occasion.

Une action forte pour se faire entendre. Pour la toute première fois en France, des professionnels utilisateurs de pesticides directement victimes de ces produits, se regroupent et agissent dans le cadre de l’association Phyto-Victimes en manifestant au salon de l’agriculture. Cette action sur le stand du lobby de l’agrochimie est symbolique et permettra, nous l’espérons, d’aborder le débat de façon plus juste en désignant les vrais responsables.

Etat des lieux. Cela fait des années que nous subissons la désinformation des industriels par des campagnes publicitaires rassurantes et parfois jugées par les tribunaux comme « mensongères ». Les industriels et les pouvoirs publics nous vantent ainsi régulièrement la qualité des évaluations faites de ces produits. Or, de plus en plus de critiques se font entendre sur la qualité des dossiers d’homologation présentés par les firmes et le manque d’indépendance des évaluateurs. S’y ajoutent les études scientifiques de plus en plus nombreuses sur les risques sanitaires que font courir les pesticides aux personnes exposées et le constat que nous faisons tous au quotidien autour nous : qui d’entre nous n’a pas dans son entourage un collègue atteint d’une pathologie lourde – cancer ou Parkinson – à un âge où nous sommes sensés être en pleine possession de nos moyens ?

Nos objectifs. Nous souhaitons bien sûr nous adresser aux professionnels exposés aux pesticides pour les informer de la situation, agriculteurs en premier lieu mais également l’ensemble de la filière agro-alimentaire et leur délivrer ce message : « nous, utilisateurs de pesticides, sommes les premiers exposés aux pesticides. Rassemblons-nous et ensemble refusons d’être empoisonnés et désignons les vrais responsables de cette situation ». Nous voulons aussi interpeller les décideurs et certaines organisations clefs du monde agricole sur la situation. Nous demandons à ce que soit interdite la mise sur le marché de produits menaçant notre santé, celle de nos proches et plus globalement celle de la population. Cela va de pair avec la mise en place d’un système d’évaluation, d’homologation et d’autorisation indépendant, transparent. Enfin nous voulons obtenir un soutien pour les professionnels confrontés à la maladie et des décisions fermes et fortes pour mettre fin à cette situation.

« Aujourd’hui, nous sommes venus à visage découvert montrer au monde de l’agriculture que les pesticides ont fait et font encore aujourd’hui des ravages dans la population agricole française. » déclare Paul François, Président de Phyto-Victimes. C’est pour les générations futures et aussi pour les malades disparus que nous sommes là aujourd’hui. Cette situation, conséquence de la volonté de produire toujours plus quel qu’en soit le prix, n’est plus acceptable aujourd’hui. Il faut que la vérité soit dite et que nous soyons enfin reconnus comme des victimes et qu’on nous aide à ne plus dépendre demain de ces produits dangereux pour produire. », conclut-il.

Pour en savoir plus : www.phyto-victimes.fr

D'autres organisations ont communiqué sur cet évènement : Generations Futures, WWF France, Confédération Paysanne, la FNAB