Alors que se
profile la 8eme édition de la semaine pour les Alternatives aux Pesticides (ou «
Semaine sans pesticides ») du 20 au 30 mars, les raisons ne manquent pas, hélas,
de poursuivre et d’étendre notre mobilisation. L’utilisation des pesticides a-t-elle diminué en France ces dernières années ? NON. Elle a augmenté de 2.6% depuis la tenue du « Grenelle de l’environnement » en 2008. La France reste le champion européen de la consommation de pesticides. Les impacts des pesticides sur la santé sont-ils suffisamment évalués, reconnus et combattus ? NON. Alors que les preuves scientifiques de la nocivité des pesticides s’accumulent, les pesticides commercialisés ne font toujours pas l'objet d'une évaluation de leurs effets chroniques par exemple... Et les alternatives ? Alors que l’objectif du Grenelle de l’Environnement était d’atteindre 6% de la surface agricole en bio d’ici 2012, dans les faits, elle atteint laborieusement 3.9% selon les dernières statistiques. La France se classe au 19ème rang européen en 2010, loin derrière l’Autriche (19.7%) ou l’Italie (8.7%). Si, comme nous, vous n’acceptez pas cette situation, mobilisez-vous ! La Semaine pour les alternatives aux pesticides 2013 est l’occasion d’organiser ensemble des manifestations convergentes partout en France et dans le monde pour que notre message ait plus d’écho: l’âge des pesticides est révolu, passons aux alternatives ! Pour participer, pas besoin de gros moyens, d’une longue expérience ou de nombreux soutiens… Tous les évènements comptent ! Marches symboliques, projections de films, conférences, formations, ateliers… toutes les idées sont bonnes pour montrer que l’on peut et que l’on doit se passer des pesticides ! En 2012, 750 évènements ont été organisés en France et dans 20 autres pays. L’association Générations Futures assure la coordination de l’évènement, en partenariat avec de nombreuses organisations. Pour toute question, vous pouvez contacter Magali : contact@semaine-sans-pesticides.fr ou au 09 70 40 88 10. Nous tâcherons de fournir aux organisateurs un maximum d’outils, à commencer bien sûr par des affiches. Vous trouverez d’ores et déjà sur le site http://www.semaine-sans-pesticides.fr de nombreuses informations : le bilan de l’édition 2012 avec des photos, le programme 2012, un dossier de presse, une boîte à idées… Ce site sera très prochainement remis à jour avec de nouveaux outils et informations. | ||
Du 20 au 30 mars, des milliers de personnes mobilisées pour un avenir sans pesticides ! 700 évènements dans 21 pays pour informer sur les pesticides et promouvoir les alternatives. Programme et infos sur www.semaine-sans-pesticides.com
lundi 15 octobre 2012
En avant vers une 8ème Semaine pour les alternatives aux pesticides du 20 au 30 mars 2013
mardi 24 avril 2012
Interview de Nadia Bennich sur la Semaine pour les alternatives aux pesticides en Espagne
Emission du 15 mars sur Alsace 20, hébdo DD
Au menu cette semaine : le forum mondial de l'eau et la semaine des alternatives aux pesticides, première cause de pollution des nappes phréatiques alsaciennes. Rencontre avec des personnalités alsaciennes qui oeuvrent pour un environnement et une eau plus propre. Tout d'abord, rendez-vous à Gundolsheim dont les eaux étaient autrefois très polluées par les pesticides. La commune a su trouver des mesures efficaces pour les rendre saines. En deuxième partie, rencontre avec un viticulteur engagé à Andlau qui pratique l'agroforesterie pour rendre naturellement ses vignes plus résistantes face à un climat de plus en plus chaud. Pour finir, Anna s'est rendue dans des jardins familiaux à Riedisheim où 24 familles, toutes membres de l'association "Zone Verte", cultivent leur potager avec une philosophie particulière et des techniques totalement naturelles.
vendredi 30 mars 2012
Des évènements au 4 coins de la France !
Pendant toute la durée de la "Semaine", ce centre d'action social à Chateaubriant a disposé un panneau d'information sur les espaces verts afin de communiquer sur les pesticides et valoriser leur démarche de réduction des pesticides.
Du côté de Draguignan...
François Veillerette dédicace son livre "Pesticides, révélations sur un scandale français"
Distribution d'autocollants à mettre sur sa boîte aux lettres.
Pour plus d'informations : http://www.hsen.org/
Distribution de documents d'information à la Roche Sur Yon
Rencontre autour de la permaculture à Lille, le 21 mars
Stand d'information sur le marché bio à Villeneuve-sur-Lot, le 28 mars
La journée pour échanger ... et changer ! en Gironde le 25 mars
Voici un bel exemple d’évènement qui s’est tenu toute une journée en Gironde et qui s’adresse à tous les publics : la journée pour échanger … et changer !
Stands d'informations, conférences, ateliers, table ronde, marché bio, restauration...
Evènement organisé par l'Association Alternatives Pesticides 33 (alternatives.pesticides33@gmail.com)
La biodiversité se porterait mieux sans pesticides
A l’occasion de la « Semaine Sans Pesticide » organisée par Générations Futures, la LPO rend public son « Manifeste pour une agriculture respectueuse de la nature et des hommes ».
La LPO est née il y a tout juste 100 ans pour lutter contre les massacres des macareux moines sur les 7 Iles. Depuis lors, les oiseaux ont eu à subir d’autres crises écologiques ; par exemple celle de la dégradation de leurs habitats, en particulier, la destruction massive du maillage bocager, soit 2 millions de km de haies arrachés au cours de ces 50 dernières années.
Durant la période 1945 - 1970, l’usage des insecticides organochlorés, tel le DDT, conduit à un
effondrement de la reproduction des prédateurs, en particulier des rapaces au premier rang desquels le Faucon pèlerin. Puis, l’usage des organophosphorés, puissants toxiques du système nerveux, a généré des effets mortels sur nombre d’animaux invertébrés et vertébrés (dont les oiseaux).
A partir des années 1970, l’introduction des herbicides a un effet indirect majeur sur la biodiversité. La quasi disparition de la flore indigène fait disparaître les invertébrés inféodés à
cette flore ; les chaines alimentaires sont rompues. Pour les oiseaux dépendants des ressources en invertébrés pour leur reproduction la situation est dramatique. De même, en hiver, l’absence de plantes sauvages est synonyme d’absence de graines, nouvelle source de famine.
A partir des années 1990, la fausse bonne idée des insecticides en enrobage de semences,
donne le coup de grâce aux invertébrés, dont les abeilles, entre 10 et 33 000 fois plus sensibles
à ces poisons que les vertébrés. Les populations d’oiseaux qui en dépendent crient famine et
s’effondrent (hirondelles, traquets, alouettes…). Les oiseaux inféodés à l’agriculture intensive
ont chuté de 30% (programme STOC).
La situation est-elle inexorable ? Non, car ces dernières années, de nombreuses municipalités se sont engagées à ne plus utiliser des pesticides dans l’entretien de leurs espaces verts. De même des propriétaires de jardin comme les refuges LPO n’utilisent plus de pesticides et d’herbicides, tout comme les agriculteurs biologiques qui ont doublé leur effectif en 5 ans.
C’est dans ce contexte que la LPO inscrit son « Manifeste pour une agriculture respectueuse de la nature et des hommes » en deux versions ; le premier, tout public, le second plus technique : «Manifeste pour une agriculture respectueuse de la nature et des hommes. Analyse des pratiques et des enjeux ». Nous vous invitons à en prendre connaissance en les retrouvant sur le site www.lpo.fr
Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO
jeudi 29 mars 2012
"La mort est dans le pré", 17 avril sur France 2 (autour de 22h) : un documentaire poignant sur les victimes des pesticides
Réalisé par Eric Guéret, ce documentaire de 52 mn montre le « piège chimique » tendu aux agriculteurs et leurs difficultés à sortir d’un système verrouillé. Les agriculteurs tombent malades, victimes des pesticides qu'ils pulvérisent depuis 50 ans.
Mais des agriculteurs prennent la parole et brisent le silence pour la première fois. Reconnaissance professionnelle de leur maladie, remise en cause des pratiques agricoles, ils nous racontent leur parcours du combattant pour qu'éclate ce scandale sanitaire.
Extraits et interview du réalisateur et de la narratrice du film :
Interview d'Eric Guéret, réalisateur du film sur le site de 20mn
Quelques images du film :
Ce documentaire a été projeté en avant-première le 23 mars à l'Hotel de ville de Paris, dans le cadre du Congrès "Pesticides et santé : quelles voies d'amélioration possibles ?".
N'hésitez pas à faire connaître la diffusion de ce film qui fera date autour de vous ! Ce documentaire est à voir absolument !
mardi 27 mars 2012
Un grand succès pour le congrès "Pesticides et Santé" dédié aux victimes des pesticides
C'était une première !
Pendant deux jours, le 23 et 24 mars, au Palais du Luxembourg à Paris, de nombreux experts et victimes des pesticides ont apporté leurs contributions pour répondre aux questions suivantes :
• Quels bilans sanitaires de l’exposition aux pesticides des professionnels et de la population en générale ?
• Comment aider et conseiller, juridiquement et médicalement, les victimes ou leurs proches à faire évoluer leur situation personnelle ?
• Comment faire évoluer les pratiques vers des systèmes plus respectueux de la santé et l’environnement, sans mettre en péril l’équilibre économique des entreprises?
Plus de 200 personnes ont assisté à ce congrès qui se déroulait sur deux jours. Le programme est disponible ici : http://www.congrespesticides.org/.
Le dossier du participant (résumé des interventions) est disponible ici : http://www.congrespesticides.org/actes.html
Un cahier de doléances à diffuser et à faire signer !
Un cahier de doléances à été présenté lors de la conférence de presse du 23 mars. N'hésitez pas à le télécharger et à le diffuser autour de vous : http://www.generations-futures.fr/pdf/doleances_190312.pdf
Nous invitons les organisations et les personnalités (élus, scientifiques...) à le signer en se rendant sur le site : http://www.congrespesticides.org/signez.html
Objectif : recueillir un maximum de signatures afin d'encourager les candidats aux élections à se positionner sur la question.
Conférence de presse avec présentation du cahier de doléances
Copyright Olivier Picard
lundi 26 mars 2012
400 personnes en marche le 25 mars à Plomeur (Bretagne) pour une terre sans pesticides
400 personnes étaient présentes pour demander une terre sans pesticides. Malheureusement le parcours de la marche a du être dévié car les pouvoirs publics craignaient des "heurts" avec les agriculteurs ! Les marcheurs n'ont donc pas pu passer devant les Établissements Kaandorp.
À la fin de la manifestation, un sitting a été organisé avec une minute de silence en hommage à toutes les victimes des pesticides.
Article du Telegramme
Vidéo de l'évènement
mercredi 21 mars 2012
Les pesticides ont la vie dure, changeons de culture !
L'Alsace très mobilisée pour la reconquête de la qualité de l'eau !
Un programme très impressionnant en Alsace avec de très nombreuses activités, de nombreux partenaires et déjà beaucoup de personnes sensibilisées : consulter le programme complet
Premiers reportages vidéos et articles :
France 3
TV Alsace
http://www.lalsace.fr/actualite/2012/03/16/les-pesticides-dans-l-eau
mardi 20 mars 2012
Une grande mobilisation en perspective au Togo
La santé au coeur de la "semaine pour les alternatives aux pesticides"
PARIS — La santé est au coeur de la "semaine pour les alternatives aux pesticides", du 20 au 30 mars, alors que la justice vient de reconnaître la firme Monsanto responsable de l'intoxication d'un agriculteur et que le Conseil d'Etat a demandé de réexaminer la toxicité d'un désherbant.
Plus de 600 événements, 19 pays participants (Espagne, Slovénie, Sénégal, Tadjikistan...), 16 marches symboliques : cette 7e édition prend de l'ampleur, avec en point d'orgue un congrès les 23 et 24 mars au Sénat où viendront témoigner des victimes.
"Un autre modèle est possible, capable de répondre à l'enjeu alimentaire mondial", martèle Générations futures, à l'origine de cette semaine.
En Europe la France reste la reine des pesticides avec 62.000 tonnes utilisées (dont près de 50.000 tonnes de produits de synthèse), soit un tiers de la consommation européenne. Si l'on rapporte ces quantités à la surface cultivée, la France occupe encore le 4e rang.
Côté espaces verts urbains, la situation progresse "de façon positive", selon Fabienne Giboudeaux, adjointe au maire de Paris chargée des espaces verts. Une dizaine de villes ont lancé l'an dernier le label écojardin, qui signale une volonté de gestion écologique. Déjà, à Paris, 230 jardins sont labellisés.
Mais "il y a un domaine où ça évolue peu, c'est l'agriculture", déplore François Veillerette, porte-parole de Générations futures. Dans la foulée du Grenelle de l'environnement, le plan Eco-phyto visait à réduire l'usage des pesticides de 50% d'ici 2018. De fait, de 2008 à 2010, il y a eu selon lui une augmentation de 2,4%.
"Le plan est bon, mais il y a un manque de volonté politique dans son application", estime-t-il.
Fabrice Micouraud (Générations futures) note que lorsque les pesticides, comme en Limousin, sont pulvérisés par hélicoptère, les riverains des champs sont arrosés quand il y a du vent. Mais "les premières victimes des pesticides sont les agriculteurs", dit-il.
Paul François, céréalier de Bernac (Charente), avait en 2004 reçu au visage des vapeurs de Lasso en ouvrant la cuve d'un pulvérisateur. Des analyses relevaient dans son organisme des traces de monochlorobenzène, un solvant toxique. Il a dû interrompre son activité pendant près d'un an et a créé une association d'aide, Phyto-victimes.
Monsanto vient d'être reconnu "responsable" de cette intoxication, une première en France. Un autre de ses produits, le Roundup Express, est actuellement sous surveillance puisque le Conseil d'Etat vient de demander un nouvel examen de sa toxicité au ministre de l'Agriculture.
"On ne peut plus continuer comme ça", dit Paul François devant la presse.
Dans son exploitation, il n'a pas totalement renoncé aux pesticides mais désormais "la chimie vient après l'agronomie". Il alterne les cultures, s'apprête à planter plusieurs kilomètres de haies, "qui font revenir les prédateurs naturels", et "travaille beaucoup avec des matières organiques".
Et "on reprend la charrue : le labourage enfouit les mauvaises herbes, plus besoin d'herbicide".
"On a retrouvé les fondamentaux, notre vrai métier de paysan, et on a de meilleurs rendements", dit-il.
Des marches symboliques seront organisées pendant la semaine, des opérations fermes ouvertes, un troc vert, des ateliers (compostage, purin d'ortie, paillage...), des visites de ruchers, des spectacles, des conférences, des projections de films (www.semaine-sans-pesticides.fr).
Selon un récent sondage, trois Français sur quatre sont inquiets de la présence éventuelle de traces de pesticides dans les produits alimentaires.
lundi 19 mars 2012
Les week-ends du jardinage écologique chez Botanic les 24-25 mars
Botanic® renouvelle sa participation à la 7ème édition de la Semaine pour les alternatives aux Pesticides. Son objectif: informer sur les risques des pesticides de synthèse, promouvoir les alternatives et mobiliser un public de plus en plus large pour un avenir sans pesticides.
En 2006, botanic® a pris la décision de supprimer totalement les pesticides et engrais chimiques de synthèse de tous ses magasins. Encore aujourd'hui, botanic® reste la seule enseigne spécialiste du marché du jardin à proposer dans ses magasins uniquement des produits non polluants utilisables en agriculture biologique ou en faveur du jardinage écologique.
Cette démarche est soutenue par un dispositif de formation d'envergure permettant aux équipe botanic® de transmettre à leurs clients la philosophie et les pratiques du jardinage écologique. Un programme d'ateliers pédagogiques vient compléter les conseils dispensés au quotidien au Point-conseil éco-jardinier. C'est le cas lors du «Week-end du Jardinage Ecologique», organisé par tous les magasins botanic® le samedi 24 et le dimanche 25 mars prochains.
Une opération nationale en faveur du jardinage écologique
Cette animation botanic® s’inscrit dans le cadre du programme de la Semaine pour les alternatives aux Pesticides organisée par l’ACAP, l’Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides (collectif d’associations lancé en octobre 2004 à l’initiative de Générations Futures).
Cet événement informe et sensibilise tous les publics sur les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides et met en avant les alternatives aux traitements chimiques.
Pesticides ? Nos enfants n’en ont pas besoin pour bien pousser !
le Groupe Léa Nature et sa marque Jardin BiO’ lance un appel aux candidats à la présidentielle.
Dans le cadre de la 7e édition de la Semaine Européenne des Alternatives aux Pesticides qui se tient du 20 au 30 mars 2012, le Groupe Léa Nature et sa marque Jardin BiO’ lance une campagne de sensibilisation « Pesticides ? Nos enfants n’en ont pas besoin pour bien pousser ! » pour interpeller le futur Président de la République et l’opinion publique.
Un enfant est exposé aux pesticides bien en avant sa naissance. Le placenta contient en moyenne 8 substances polluantes chimiques différentes*. La présence de résidus de pesticides dans l’organisme, à tous les âges de la vie, sont des facteurs de troubles de la santé**.
En dépit des recommandations du Grenelle de l'environnement (qui prévoit de
réduire de 50% l'usage des pesticides, de retirer du marché les pesticides les
plus dangereux, d'augmenter la Surface Agricole Utile en bio), la France est
encore aujourd'hui le premier pays européen utilisateur de pesticides (selon
l’association Générations Futures).
Des chiffres éloquents : chaque année, la France utilise pas moins de 65000
tonnes dont 90% concernent l’agriculture.
*« Maternal-child exposure via the placenta to environmental chemical substances with hormonal activity », M.
Lopez Espinosa, université de Grenade, Espagne, 2007.
**92 substances actives pesticides sont classées cancérigènes possibles ou probables par l’UE ou l’Agence de Protection de l’Environnement des États-Unis (US-EPA) - IEW/MDRGF 2004.
Ce n’est pas une fatalité, une alternative est possible qui passe par un engagement politique en faveur d’une agriculture respectueuse et d’une alimentation saine dénuée de pesticides. Les candidats à l’élection présidentielle doivent prendre en considération ce problème majeur de santé publique.
Il est urgent d’accentuer l’effort de promotion et de mise en oeuvre d’une agriculture de haute qualité environnementale en collaboration avec l’ensemble du monde agricole. Le Groupe Léa Nature et sa marque Jardin BiO’ soutiennent les changements nécessaires pour réconcilier l’homme et sa santé avec l’environnement.
Cette campagne en faveur d’une alimentation dénuée de pesticides a reçu l’appui de 4 associations environnementales : Générations Futures, APPEL de la Jeunesse, ARTAC et le CRIIGEN.
La campagne presse se déroule durant la semaine sans pesticides du 20 au 30 mars 2012.
Elle sera visible :
- le 21 mars dans Télérama,
- le 22 mars dans Le Monde avec un cahier spécial sur les pesticides, Libération et Courrier International,
- le 25 mars dans Le Journal du Dimanche,
- le 26 mars dans Le Figaro.
vendredi 16 mars 2012
600 évènements programmés : une mobilisation massive
Si vous organisez des évènements, nous vous conseillons de communiquer auprès de la presse dès maintenant, si vous ne l'avez pas encore fait. Pour ce faire, n'hésitez pas à vous inspirer des documents de communication que nous avons réalisés pour la conférence de presse que nous avons tenue hier, jeudi 15 mars, au Jardin Naturel de Paris :
- Dossier de presse : présentation de l'opération, des partenaires, du programme, du dossier pesticides, des alternatives...
- Communiqué de presse en format pdf et en format word
- Diaporama (power point) présentant le programme
Tous ces documents sont téléchargeables sur l'espace presse du site
Etaients présents à la conférence de presse :
- François Veillerette, porte-parole de Générations Futures,
- Paul Francois, Président de Phyto-Victimes, agriculteur qui vient de remporter la grande victoire juridique contre Monsanto
- Fabienne Giboudeaux, adjointe au Maire de Paris, chargée des espaces verts,
- Stéphanie PAGEOT, Secrétaire Nationale de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB)
- Dominique SENECAL, administrateur de Biocoop
- Christian Pacteau, référent LPO France pesticides biodiversité
- Fabrice Micouraud, référent « particuliers victimes des pesticides » à Générations Futures
- assurez-vous que votre évènement est bien inscrit sur le site www.semaine-sans-pesticides.com
- envoyez-nous vos affiches, tracts... par mail ou par courrier
En espérant que le succès sera au rendez-vous de vos évènements,
Bien à vous,
Magali pour l'équipe d'organisation
contact@semaine-sans-pesticides.fr
Tel: 09 70 40 57 90 /01 45 79 07 59
Inscrivez vos évènements sur le site !
Actuellement, plus de 500 évènements sont inscrits dans 18 pays dans le monde.
Les victimes des pesticides au Salon de l'Agriculture
Nous vous encourageons dès maintenant à vous organiser pour prendre des photos et si possible des petites vidéos de vos évènements et à nous les envoyer sitôt votre évènement terminé.
Nous profitons de ce message pour partager avec vous une nouvelle que vous avez peut être déjà eue par ailleurs :
Pour la première fois, des professionnels victimes des pesticides sont présents au salon de l'agriculture pour y dénoncer un scandale sanitaire (27 février).
Voici le communiqué de presse de l'association Phyto-victimes.
Mettre un terme à l’omerta. Affirmer qu’on ne s’empoisonne pas aujourd’hui avec les pesticides, c’est nier une réalité tragique et douloureuse dont les membres de notre association de professionnels , victimes d’empoisonnements chroniques ou aigus par des pesticides, sont la preuve. C’est pourquoi, ce lundi 27 février, et tout au long du Salon International de l’Agriculture, nous – agriculteurs, veuves d’agriculteurs, salariés agricoles, salariés de l’agroalimentaires, dockers – prouverons que malheureusement on « s’empoisonne encore avec les pesticides » et ferons entendre notre voix à cette occasion.
Une action forte pour se faire entendre. Pour la toute première fois en France, des professionnels utilisateurs de pesticides directement victimes de ces produits, se regroupent et agissent dans le cadre de l’association Phyto-Victimes en manifestant au salon de l’agriculture. Cette action sur le stand du lobby de l’agrochimie est symbolique et permettra, nous l’espérons, d’aborder le débat de façon plus juste en désignant les vrais responsables.
Etat des lieux. Cela fait des années que nous subissons la désinformation des industriels par des campagnes publicitaires rassurantes et parfois jugées par les tribunaux comme « mensongères ». Les industriels et les pouvoirs publics nous vantent ainsi régulièrement la qualité des évaluations faites de ces produits. Or, de plus en plus de critiques se font entendre sur la qualité des dossiers d’homologation présentés par les firmes et le manque d’indépendance des évaluateurs. S’y ajoutent les études scientifiques de plus en plus nombreuses sur les risques sanitaires que font courir les pesticides aux personnes exposées et le constat que nous faisons tous au quotidien autour nous : qui d’entre nous n’a pas dans son entourage un collègue atteint d’une pathologie lourde – cancer ou Parkinson – à un âge où nous sommes sensés être en pleine possession de nos moyens ?
Nos objectifs. Nous souhaitons bien sûr nous adresser aux professionnels exposés aux pesticides pour les informer de la situation, agriculteurs en premier lieu mais également l’ensemble de la filière agro-alimentaire et leur délivrer ce message : « nous, utilisateurs de pesticides, sommes les premiers exposés aux pesticides. Rassemblons-nous et ensemble refusons d’être empoisonnés et désignons les vrais responsables de cette situation ». Nous voulons aussi interpeller les décideurs et certaines organisations clefs du monde agricole sur la situation. Nous demandons à ce que soit interdite la mise sur le marché de produits menaçant notre santé, celle de nos proches et plus globalement celle de la population. Cela va de pair avec la mise en place d’un système d’évaluation, d’homologation et d’autorisation indépendant, transparent. Enfin nous voulons obtenir un soutien pour les professionnels confrontés à la maladie et des décisions fermes et fortes pour mettre fin à cette situation.
« Aujourd’hui, nous sommes venus à visage découvert montrer au monde de l’agriculture que les pesticides ont fait et font encore aujourd’hui des ravages dans la population agricole française. » déclare Paul François, Président de Phyto-Victimes. C’est pour les générations futures et aussi pour les malades disparus que nous sommes là aujourd’hui. Cette situation, conséquence de la volonté de produire toujours plus quel qu’en soit le prix, n’est plus acceptable aujourd’hui. Il faut que la vérité soit dite et que nous soyons enfin reconnus comme des victimes et qu’on nous aide à ne plus dépendre demain de ces produits dangereux pour produire. », conclut-il.
Pour en savoir plus : www.phyto-victimes.fr
D'autres organisations ont communiqué sur cet évènement : Generations Futures, WWF France, Confédération Paysanne, la FNAB
lundi 20 février 2012
Une grande mobilisation citoyenne !
L’évènement - Dans un mois, jour pour jour, à l’occasion des 10 premiers jours du printemps, débutera la 7ème édition de la Semaine pour les alternatives aux pesticides. Cette année encore, des centaines d’évènements sont programmés dans toute la France : conférences-débats, ateliers, marches, projections de films, stands d’information, animations pédagogiques, repas bio, fermes ouvertes… Objectifs : informer sur les risques des pesticides de synthèse, promouvoir les alternatives et mobiliser un public de plus en plus large pour un avenir sans pesticides.
Le temps fort de la mobilisation citoyenne sur les pesticides - Fédérant de nombreux acteurs (associations, agriculteurs, collectivités locales, entreprises, particuliers…), l’évènement s’adresse à tous et rassemble de plus en plus de partenaires (www.semaine-sans-pesticides.com/partenaires.php). Née en France en 2006 à l’initiative de l’association Générations Futures –aujourd’hui coordinatrice de l’opération- et de l’ACAP, collectif de 160 organisations, l’opération est relayée cette année dans au moins 16 pays (Belgique, Royaume-Uni, Allemagne, Suisse, Espagne), en Afrique (Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Mali, Ouganda, Sénégal, Togo, Maroc, Congo) et pour la première fois dans des pays plus inattendus comme le Tadjikistan, les Iles Maurice…
Les actions – 400 évènements sont déjà programmés et mis en ligne aujourd’hui sur le site officiel, qui sera régulièrement actualisé : www.semaine-sans-pesticides.com. Quelques morceaux choisis :
- Un congrès scientifique sans précédent sur « pesticides et santé » (23-24 mars au Palais du Luxembourg) avec la remise de doléances aux décideurs: www.congrespesticides.org
- Le « jardinage naturel ou écologique » sera de nouveau à l’honneur: ateliers, démonstrations de matériel, installation de panneaux « zone sans pesticide », signatures de chartes d’engagement…
- De plus en plus de collectivités territoriales s’impliquent dans le cadre de leurs politiques « zéro phyto » et de l’introduction du bio dans les cantines: Paris La Rochelle, Villeurbanne, Mulhouse …
- Des marches symboliques dans une quinzaine de régions
- Des dizaines de conférences, débats sur l’eau, les abeilles, l’alimentation, la biodiversité avec des experts tels que : Marc Dufumier, Pierre Rabhi, François Veillerette, Jean-Paul Jaud…
- De nombreux autres évènements pour tous les goûts : visites de fermes, sorties nocturnes, construction de nichoirs, concours de dessins…
jeudi 16 février 2012
A partir du 16 février, les affiches sont disponibles dans tous les magasins Biocoop en France
Bonne nouvelle ! Cette année, les affiches sont disponibles plus tôt que l'an passé, dès le 16 février dans tous les magasins Biocoop de France.
Si vous organisez un évènement, nous vous invitons donc à vous rendre au magasin Biocoop le plus proche de chez vous, pour y retirer une ou plusieurs affiches.
Pourquoi cette façon de procéder ?
Nous n'avons malheureusement pas les ressources suffisantes pour envoyer à chaque organisateur un stock d'affiches. Biocoop est donc partenaire cette année sur cette opération et devient notre point relais pour les affiches. Nous sommes bien conscients que ce système est imparfait (les magasins peuvent parfois être éloignés) . Veuillez nous en excuser par avance.
Si vous rencontrez de réelles difficultés pour retirer des affiches ou si vous n'avez pas de Biocoop dans votre département, envoyez-nous un mail à contact@semaine-sans-pesticides.fr et nous tâcherons de vous aider.
Combien d'affiches puis-je retirer ?
Il nous est difficile de vous donner une réponse claire. Nous estimons que chaque organisateur peut retirer entre 1 et 4 affiches (selon aussi le nombre d'évènements organisés).
Chaque magasin a un stock de 20 affiches (et de 40 affiches pour les magasins les plus importants) à dispatcher parmi tous les organisateurs locaux. A vous de voir localement combien d'affiches vous pouvez retirer. Nous comptons sur votre discernement pour retirer le bon nombre d'affiches qui seront toutes bien utilisées (et ne dormiront pas dans un carton !). Si vous avez plusieurs magasins Biocoop dans votre département, vous pourrez retirer plus d'affiches puisque la région sera mieux couverte. Si vous le pouvez, il peut être aussi judicieux de retirer des affiches en plusieurs fois, afin de mieux évaluer les besoins locaux et pour éviter que des affiches restent en magasin...
Où dois-je me rendre ?
Pour trouver le magasin Biocoop le plus près de chez vous et ses coordonnées: http://www.biocoop.fr/magasins-bio/trouver-ma-biocoop
N'hésitez pas à contacter le magasin avant de vous y rendre pour vous assurer qu'il reste des affiches. Si des affiches venaient à manquer dans un magasin, prenez contact avec un autre magasin du département: peut-être qu'ils auront plus d'affiches disponibles.
Comment utiliser cette affiche ?
L'affiche imprimée est l'affiche "officielle" de l'évènement et comporte tous les logos des partenaires nationaux et un court texte de présentation. Si vous souhaitez ajouter vos propres informations, nous vous invitons à coller une feuille de papier soit sur le texte de présentation (au milieu à droite), soit tout en bas de l'affiche.
Sinon, vous pouvez vous-même réaliser et imprimer vos affiches en utilisant une déclinaison de l'affiche (sans texte et sans logo) que vous pouvez télécharger ici.
Un premier programme sera rendu public le 20 février > n'attendez pas pour inscrire vos évènements...
... même si vous n'avez pas encore finalisé l'organisation de votre évènement (vous pouvez modifier votre inscription facilement à tout moment sur le site).
En effet, les premières inscriptions seront rendues publiques sur le site et auprès de la presse le 20 février.
Restant à votre disposition,
A bientôt,
Magali pour l'équipe d'organisation
vendredi 27 janvier 2012
Les affiches sont disponibles sur le site internet et bientôt dans les points relais Biocoop
Le visuel de l'affiche est enfin finalisé ! Nous avons essayé de prendre en compte les différents commentaires que nous avons reçus et espérons que le visuel vous plaît . Nous sommes maintenant en mesure de vous confirmer que les affiches seront disponibles en format papier.
Les affiches sont disponibles sous 2 formats :
1. Dès maintenant, en format électronique, sur le site officiel
Vous trouverez l'affiche officielle en haute définition (avec l'ensemble des logos des partenaires) ainsi que deux affiches modulables comportant des espaces libres pour y intégrer vos informations locales : dates et lieux des évènements, partenaires locaux...
2. A partir de la deuxième quinzaine de février, des "affiches papier", dans la plupart des magasins Biocoop
Vous pourrez retirer une ou plusieurs affiches dans la plupart des Biocoop de France. Il s'agira de l'affiche officielle (comportant un texte de présentation et les logos des partenaires nationaux). Vous pourrez utiliser l'affiche telle quelle ou en ajoutant une feuille de papier indiquant vos informations locales, en la collant soit sur le texte central soit sur le bas de l'affiche.
Nous vouspréviendrons, par mail, de la date précise à laquelle seront livrées les affiches dans les Biocoop ainsi que les coordonnées des Biocoop qui feront office de points de relais.
L'évènement prend de l'ampleur ...
De nouveaux pays rejoignent l'opération cette année : l'Allemagne, le Maroc, l'Ile Maurice, le Tadjikistan.. De nouvelles organisations internationales relaient l'évènement : IFOAM, Amis de la Terre Europe... Et comme l'an passé, l'Afrique et la Belgique seront particulièrement mobilisés.
En France, 120 évènement sont déjà inscrits et une dizaine de marches symboliques sont en train de s'organiser. Nous vous enverrons plus d'informations à ce sujet prochainement.
N'attendez pas pour inscrire vos évènements...
... même si vous n'avez pas encore finalisé l'organisation de votre évènement (vous pouvez modifier votre inscription facilement à tout moment sur le site). Cela nous facilitera le travail de communication. Les inscriptions seront rendues publiques sur le site mi-février.
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Bonne organisation à tous et à très bientôt !
L'équipe d'organisation à Générations Futures